Windhoek, en Namibie abrite depuis le 10 mai dernier la douzième Assemblée Générale de la Fédération Luthérienne Mondiale (FLM). Depuis sa création en 1947, l’Eglise Luthérienne n’a cessé de croître et l’on compte aujourd’hui des 74 millions de croyants dans plus de 145 pays membres. Le 500e anniversaire de la réformation a été célébré dimanche dernier au stade Sam Nojuma en présence du Président de la République de la Namibie. Avec pour thème principal « Libres par la grâce de Dieu », les délégués et les namibiens des 4 coins du pays sont venus partager le thème constitué de plusieurs sous thèmes: la création n’est pas à vendre, l’être humain n’est pas à vendre, le salut n’est pas à vendre.
Selon Rev Dr Samuel Dawai (de l’Eglise Fraternelle Luthérienne du Cameroun, EFLC) : l’assemblée a été un succès sur le plan des échanges du thème. C’est un thème porteur de l’unité du respect de la dignité humaine que nous partagerons dans nos congrégations.
Un culte eucharistique qui a vu la participation de milliers de chrétiens s’est déroulé sur le lieu symbolique de Katutura où la population noire était déportée par la minorité blanche au temps de l’apartheid. Le message de l’évêque émérite Kameeta lors de son sermon, portait sur l'espoir répandu par l'évangile dans la lutte pour la libération, qu’il a exprimé en ces termes « Nous ne renoncerons pas et n’abandonnerons jamais, car nous croyons fermement que la haine, la violence, la convoitise, l'écart grandissant entre les riches et les pauvres, la pauvreté, l'injustice, l'exploitation, le terrorisme, l'extrémisme, la discrimination et la mort, n'auront pas le dernier mot ». Il a ensuite appelé les fidèles à témoigner la libération par la grâce de Dieu dans leur vie de tous les jours.
La voix de la jeunesse et des femmes ont été portées par leurs représentants et portait sur le droit à l’égalité des sexes, le droit à l’éducation et à l’intégration dans le monde socio-professionnel.
Rev Dr Jeannette Ada Maina (de l’Eglise Evangélique Luthérienne du Cameroun, EELC): “pour moi c’est une assemblée pleine d’espoir pour la femme dans l’église luthérienne, car je suis satisfaite des avancées mais beaucoup reste encore à faire pour la place de la femme dans certaines de nos églises sœurs.”
Des danses, un concert des chorales locales et des groupes de danses traditionnels namibiens ont animé l’après culte, intitulé “Célébrons!” où toutes les cultures ont pu se mélanger et s’exprimer.
FLM/David Adjia