Le 500e anniversaire de la Réforme nous offre une occasion sans précédent de nous pencher sur les aspirations des individus à la plénitude et à une vie digne.
Aujourd’hui, nous constatons que la religion continue d’être poussée vers le marché quand on dit aux personnes aspirant à croire que ce n’est que grâce à des miracles que leur prospérité sera assurée.
Il ne faut pas croire que le message clé de Luther sur la justification par la foi seule – et non pas par des bonnes œuvres ou des indulgences pouvant être achetées – aille de soi au 21e siècle. Le salut et la plénitude, la guérison des relations, la dignité de la vie, l’aspiration à la prospérité; rien de tout cela n’est à vendre.
Alors que nous sommes sur le point de nous réunir pour l’Assemblée, nous déclarons en cette époque nouvelle et d’une façon nouvelle que le salut n’est pas à vendre.